Les TMS ou les troubles musculosquelettiques résultent généralement de l’activité professionnelle et touchent divers secteurs d’activité. Ils représentent la cause principale de maladies professionnelles. Ils sont à l’origine d’un important absentéisme au travail et de coûts d’indemnisation élevés. Ils touchent principalement certaines parties du corps comme le cou, les épaules, les poignets, ainsi que le bas du dos. Mais quel type de traitement adopter pour soigner les douleurs musculosquelettiques ?
Comment soigner les troubles musculosquelettiques ?
Pour soigner les troubles musculosquelettiques (TMS), il est essentiel d’adopter une approche globale qui combine des mesures de traitement et de prévention. Les traitements des troubles musculosquelettiques peuvent inclure des approches variées telles que la physiothérapie, l’ergothérapie, la chiropratique, la médication, la thérapie cognitivo-comportementale, voire dans certains cas, la chirurgie. Ces traitements visent à soulager la douleur, à restaurer la fonctionnalité et à prévenir les récidives des TMS.
La prévention des troubles musculosquelettiques est cruciale pour réduire l’impact de ces affections. Il est recommandé d’agir sur les facteurs favorisants et de réduire les contraintes dans l’activité professionnelle. Cela peut inclure l’organisation de pauses au travail, une répartition adéquate de la charge de travail, la définition des tâches et la gestion des remplacements. Des solutions de prévention adaptées peuvent contribuer à éviter ou à réduire les TMS.
Certains facteurs de risque de TMS sont concernés par les obligations réglementaires touchant à la pénibilité du travail. Il est donc important de se conformer à ces réglementations pour réduire le risque de TMS et améliorer la qualité de vie au travail des salariés, ainsi que la qualité des produits.
Quels exercices pratiquer pour renforcer les muscles affectés par les TMS ?
Pour renforcer les muscles affectés, un kinésithérapeute conseille le patient de réaliser un gainage de face. Cet exercice renforce la posture et la sangle abdominale. Il consiste à se placer à l’horizontale en appui sur les avant-bras, en veillant à ne pas creuser le bas du dos. Les coudes doivent être alignés avec les épaules. Rentrer le ventre et maintenir la position. Poser les genoux au sol si nécessaire sans rompre la tension abdominale.
Le patient peut réaliser quelques mouvements de relevé de buste ou Crunch. En position allongée sur le dos, relever le buste en rentrant le ventre au maximum. Cet exercice renforce la sangle abdominale. En appui sur les mains, ramener alternativement le genou vers l’extérieur du coude. Cela renforce les abdominaux latéraux, également appelés obliques.
Le renforcement musculaire autour du genou représente également une option intéressante pour renforcer les muscles affectés par les TMS. Les exercices de renforcement du genou visent à soutenir les genoux et à prévenir les blessures.
En outre, le renforcement musculaire permet de renforcer des zones spécifiques du corps. Cela parait bénéfique pour la récupération après une opération ou pour renforcer une zone musculairement et la rendre plus solide.
Des exercices qui font travailler des groupes musculaires spécifiques, tels que les abdominaux, les muscles des bras, des jambes et du dos, contribuent à entretenir la force musculaire et à maintenir la précision des mouvements.
Comptabiliser les coûts de la téléconsultation kiné : quels facteurs prendre en compte ?
La comptabilisation des coûts de la téléconsultation kiné peut être effectuée en prenant en compte les différentes charges et dépenses associées à ce service. Par exemple, le comptable pour les kinésithérapeutes enregistre les honoraires du kinésithérapeute pour la prestation de service à distance comme une charge de personnel dans une subdivision du compte 64 « Charges de personnel ». De plus, l’expert comptable kinésithérapeute prend en compte les coûts liés à la plateforme de téléconsultation et les frais administratifs dans la comptabilité de l’entreprise.
La comptabilisation des coûts de la téléconsultation kiné varie en fonction du cadre réglementaire et des obligations comptables spécifiques aux kinésithérapeutes. Par exemple, la comptabilité des kinésithérapeutes exerçant en libéral peut présenter certaines particularités en termes d’obligations comptables et fiscales.